SOINS EN BELGIQUE :une situation qui s'aggrave

Le 09/02/2020

Dans ASMUP INFOS

Les usagers frontaliers deviennent au fil du temps, prisonniers d'un système de soins avec des conséquences financières dramatiques, dans les hôpitaux de la ZOAST pour nous principalement Dinant et Mont Godinne.

 

Aux 10 années de tranquillité, succède depuis presque 2 ans, l'anxiété de recevoir une facture de reste à charge à avancer, parfois non prévisible, d'un montant impressionnant, non pris en charge par la sécurité sociale, donc par voie de conséquence, non pris en charge par la mutuelle de l'assuré, ni par Solidaris qui est une mutuelle belge.

 

  LA SITUATION :

 

Depuis environ 6 mois, le transfert d'un patient entre hôpitaux, se fait sans l'accord de ce dernier, il n'est plus pris en charge par la sécurité sociale, donc non remboursé. La facture est envoyée directement au patient et la note est très salée.

 

Juste 2 exemples de personnes entendues à notre permanence du jeudi 6 février 2020

  Pour la première personne :

- 1 400 euros de frais d'ambulance belge à la charge complète du patient, pour le transfert entre Dinant et Bruxelles.

  pour la deuxième personne : 

- 700 euros de frais d'ambulance belge pour un retour de transfert entre Dinant et Mont Godinne  

Nous pouvons supposer que la facture pour l'aller va parvenir aussi au patient !!

 

qui a les moyens de payer de telles sommes ???????????, c'est de la folie pure et simple. 

 

  Au nom de l'Asmup, je dénonce cette situation mise en place pour casser les soins transfrontaliers et empêcher les "gens" d'aller se faire soigner en Belgique  

 

 - J'accuse la CPAM des Ardennes de détricoter les soins transfrontaliers.

 -J'accuse l'Agence Régionale de Santé des Ardennes et son représentant le Dr Villenet de profession médecin urgentiste de favoriser le détricotage du transfrontalier. 

-Je dénonce la volonté du Dr Villenet (Agence Régionale de la Santé A.R.S.) d'essayer d'asphyxier notre association par de basses manoeuvres.

-Je dénonce le comportement du maire de Givet qui a le double langage

 

Souvenons-nous la suppression du taxi à la carte. Comment le maire peut dire avoir la parole " VRAIE", en participant à la mise en place du transfrontalier, tout en étant contre la possibilité d'aller en consultation en hôpitaux ZOAST.  C'est très simple, user et abuser de son pouvoir, influencer tous les maires, le maire de Givet et le président de la communauté de communes rives de Meuse en assemblée communautaire ont incités les autres maires à voter la suppression du taxi à la carte pour les personnes privées de moyen de locomotion, allant en consultation à Dinant et Mont Godinne .

 

c'est une méthode de détricotage des soins transfrontaliers

 

N'a t-il pas tenté un putsch contre l'Asmup , le jour de notre assemblée générale en 2019 en prenant les usagers présents à témoins ?

 

Une situation ubuesque, inqualifiable venant du maire de Givet.  

Comment peut-il dire avoir la parole "VRAIE" en invitant à la tribune d'honneur, le jour de la clôture du projet Mosan le 21 novembre 2019, le représentant de l'ARS qui a manoeuvré "CONTRE" ce projet transfrontalier, et le représentant de la CPAM qui refusait la poursuite de ce projet transfrontalier !!!

 

 - Je dénonce l'inertie, le double langage du président de la communauté des communes lorsqu'il s'agit de défendre les usagers en matière de soins transfrontaliers alors que dans ce domaine bien précis de la santé, de par sa profession, et ses différents mandats, il semblerait qu'il y ait conflit d'intérêts !!!

De très grosses interrogations sur le rôle joué par les hôpitaux de la ZOAST entraînant des conséquences désastreuses pour l'Usager frontalier.

 

Dans ce contexte dramatique, nous avons obtenu un entretien avec la direction de la CPAM des Ardennes le 18 février 2020 à Charleville afin d’avoir des explications sur cette situation et d’éclaircir le pourquoi de certains blocages en particulier la non prise en charge lors des transferts des malades (non prise en charge du transport et demande de document ) alors que pour nous si les responsables soignants des hôpitaux Belges décident dans l’urgence ce transfert qui est nécessaire pour la suite des soins ils engagent leur responsabilité et, mettre un frein administratif de la part du Directeur de la CPAM des Ardennes est une situation anormale qui demande des explications ; il est anormal que les familles après coup (quelques fois deux voir trois mois après) reçoivent des factures exorbitantes parce qu’il y a un manque de coordination ou d’accord .

Simone GERARD   Présidente de l' ASMUP 08

Nous tiendrons les usagers au courant.