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Le 09/03/2020
Face à la situation de l'Hôpital de FUMAY dénoncée par le syndicat CGT du personnel nous avons interpellé :
- le député de la deuxième circonscription P. CORDIER
- le Président de la communauté de communes RIVES de MEUSE B. DEKENS
- le Directeur du groupement hospitalier des Ardennes
- le représentant de l'Agence Régionnale de Santé ( A.R.S.)
afin de trouver une solution rapidement
ci dessous le courrier de la Présidente de l'ASMUP 08
Objet : soutien au personnel hospitalier de Fumay
Givet, le 8 mars 2020
Monsieur le ..........
Nous sommes amenés à vous informer de notre action de soutien envers le personnel hospitalier de Fumay lors du mouvement programmé du 10 mars 2020.
De nombreuses questions se posent sur la pérennité de cet hôpital.
Très régulièrement, nous constatons que les discours ne correspondent pas à la réalité de la situation. Un éclairage est indispensable à notre compréhension. Oser affirmer la mise en place d’un contrat local de santé avec la volonté affichée de redorer l’image de l’hôpital de Fumay, alors que les pratiques imposées au personnel sont à l’opposé, mérite des explications claires.
Et ce sont bien ces explications que l’Asmup réclame.
Après avoir tenté de faire disparaître le SMUR à l’hôpital voici quelques années, l’Asmup a engagé un bras de fer avec l’ARS à l’époque, a obtenu gain de cause, la Direction a rangé son projet momentanément dans un tiroir. Ce décalage dans le langage et les actes est insupportable.
Nous apportons notre soutien au personnel. Cette structure de proximité est indispensable pour les habitants de la Pointe des Ardennes.
Recevez, Monsieur le ..................... nos respectueuses salutations.
La présidente
Simone Gérard
DYSFONCTIONNEMENT HOPITAL DE FUMAY
Le 06/03/2020
voici le courrier que nous avons reçu des représentants du syndicat CGT de l'Hôpital de FUMAY nous informant sur la situation difficile que connait actuellement certain service
LE SYNDICAT C.G.T.
Hôpital local de Fumay 30, place du Baty 08170 Fumay
Téléphone : 03 24 36 26 27
Le syndicat CGT du centre hospitalier de Fumay
Objet : situation critique du centre hospitalier de Fumay
Madame, Monsieur,
Nous nous permettons d’attirer votre attention sur un dysfonctionnement important que nous souhaitons porter à votre connaissance.
Quelques explications :
Le Contrat local de santé initié par la communauté de communes Ardennes-Rives de Meuse prévoit la mise en place d’un service de consultations non programmées à l’antenne Smur, l’ouverture de ce service étant prévue en 2020 serait reportée d’une année.
Depuis un peu plus d’une année, les postes d’infirmières attribués aux consultations externes/soins de suite après urgence/ et soins externes ont été retiré au bénéfice des services d’hospitalisation. A ce jour, ces postes n’ont pas été repourvus.
Quel était le travail de ces infirmières ?
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Les soins post-urgences (ablation de plâtre, pansements, réfection des pansements chez des jeunes enfants sous protocole d’analgésie…).
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Des soins externes : les professionnels de santé libéraux adressant des jeunes enfants pour prise de sang par exemple, réalisation de saignées chez des adultes, etc.
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L’accueil des personnes se présentant pour un soin urgent non programmé (adressé ou pas par le 15). Dans le cas où l’équipe Smur est en intervention, cette infirmière évaluait la situation et appliquait des soins définis dans les protocoles de prise en charge, après contact avec le médecin régulateur du centre 15 si la situation le nécessitait.
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Participation aux consultations spécialisées : aide aux médecins spécialistes pour la réalisation des examens spécialisés (électrocardiogramme, épreuve d’effort, exploration fonctionnelle respiratoire).
Bref, ce travail infirmier pouvait très bien être intégré dans le futur service de soins non programmés. Au lieu de laisser en place ce personnel infirmier, l’administration dans une logique comptable a préféré le retirer.
Et pourtant, l’intérêt principal de laisser ce personnel en place, était de permettre à ces professionnels de santé d’acquérir une solide compétence professionnelle et de maintenir ses connaissances, tout ceci contribuant à une qualité des soins et d’autre part, participe au service rendu à la population, service que tout usager est en droit d’attendre d’un hôpital public. Obligation de moyen oblige.
Depuis le retrait de ces personnels infirmiers, lorsqu’une personne se présente à l’hôpital pour un problème, une infirmière de médecine est appelée pour assurer la prise en charge, abandonnant ses soins en cours.
Souvent, c’est du personnel infirmier professionnellement jeune, recruté en contrat, qui devant ces situations, n’est pas toujours à l’aise.
C’est le même cas pour l’aide aux consultations spécialisées.
C’est peut-être ce qui fait que ces personnels infirmiers ne restent pas…
Cerise sur le gâteau, le médecin-chef du SAMU08 a demandé à ses confrères urgentistes de Fumay de ne plus convoquer des patients pour assurer les soins de suite post urgence, et ce sans donner de justificatif, hormis de brandir le leitmotiv qu’il n’y a pas de service de soins non programmés à Fumay.
Alors, quelle est la vraie raison ? Qui va assurer ces soins de suite ?
Si on considère que des professionnels de santé libéraux peuvent assurer ces soins, est-ce eux qui assureront des réfections de pansement sous Méopa (gaz analgésique), l’ablation d’un plâtre, etc ? Bref, tous les soins un peu spécifiques ou qui nécessitent une aide.
Alors, où iront ces patients ? A Manchester, avec un déplacement inutile pour un soin qui aurait pu être réalisé en local ?
Il nous semble important de vous rappeler qu’à deux reprises, la Haute Autorité de Santé, lors de ses visites à Fumay, a validé l’organisation des soins au niveau des soins de suite et consultations, la législation obligeant d’ailleurs les établissements de santé à mettre en place une organisation de prise en charge dans ce domaine.
Suite à l’énoncé de ces motifs, nous nous voyons contraints de protester contre cette organisation, protestation qui se traduira par une journée de grève le mardi 10 mars de 8h à 20h, suivi d’une grève administrative illimitée.
Nous revendiquons :
-le rétablissement du fonctionnement de l’offre de soins (soins externes, soins de suite, et consultations spécialisées) avec l’infirmière de consultation 7j/7
-le paiement des heures supplémentaires des infirmières du SMUR conformément aux engagements pris.
Cette mise au point nous semblant importante, nous prions d’agréer Madame,Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
PERMANENCE CE JEUDI 05 mars 2020
Le 05/03/2020
il y a bien permanence à notre local ce jeudi de 14 h 00 à 17 h 00 Maison de la Rencontre à GIVET
Le 19/02/2020
A notre demande, une délégation de l'ASMUP a été reçue ce mardi 18 février par les responsables de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie des Ardennes (CPAM 08)
à savoir son Président Mr Denis DIZY et son Directeur Mr Olivier SUZANNE .
De nombreux problèmes ont été soulevé, en particulier ceux qui concernent les soins transfrontaliers, dont de nombreux litiges sont survenu depuis quelques temps et laissant supposer une remise en cause des accords qui avaient été conclu en 2008 ; cette réunion très positive,qui c'est déroulé dans un esprit cordial et d'apaisement a permis de clarifier la situation surtout sur les transports en ambulance et les transferts dont plusieurs adhérents avaient reçu des factures d'un important montant .
voici ci dessous le point fait par notre Présidente Simone GERARD :
L'entrevue de ce jour à la caisse primaire d'assurance maladie portait sur la problématique des factures transfrontalières.
Au départ de cet entretien, au nom de l'Asmup 08, j'ai déclaré que les usagers frontaliers étaient "mal traités".
La discussion positive a permis de nous mettre d'accord sur la possibilité de reprendre les différents sujets, les discuter ou rediscuter avec l'hôpital de Dinant et la CPAM des Ardennes. Un constat, manque de dialogue, incompréhension entre l'hôpital et la CPAM conduit à des blocages de remboursements dont les montants élevés de facturation sont effrayants, et le mot n'est pas trop fort.
Le déroulement de cette réunion a mis l'accent sur l'obligation d'échanges et résultats entre l'hôpital de Dinant et la CPAM des Ardennes.
La situation ubuesque vécue par les frontaliers depuis 6 mois environ, à savoir, recevoir une facture de transporteur belge d'un montant exhorbitant à la charge complète du patient, lors de transfert entre hôpitaux ZOAST et hors ZOAST a déclenché le tollé.
Nous avons exprimé clairement que cette situation doit cesser très rapidement.
L'intervention de l'association auprès de la CPAM s'arrête à la dénonciation de situations très douloureuses pour les usagers. Il appartient maintenant aux acteurs concernés de remettre certaines choses à plat. La situation des français soignés en hôpitaux de la ZOAST, avec les conséquences financières doit se règler dans les meilleurs délais.
Pour terminer nous avons fait remarquer que la situation s'est considérablement aggravée depuis la remise en cause du système de facturation en hôpitaux ZOAST. Jusqu'à aujourd'hui l'apaisement n'est pas à l'ordre du jour
Monsieur Suzanne accepte de nous envoyer un compte-rendu de la discussion.
L'Asmup suit l'évolution de la situation avec attention. Nous comptons sur la bonne volonté des personnes à chercher les solutions et les mettre en application.
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